Nostalgieee…

Non, pas la radio, rien à voir, je vous vois venir.

En fait, je ne sais même pas si « nostalgie » est le bon titre, mais c’est le seul qui me vient à l’esprit.

Un petit billet d’humeur, quelque chose de perso, ça faisait un moment qu’il n’y en avait pas eu ici.

Dans quelques jours, cela va faire un an que je bosse, que j’ai un CDI qui me convient bien. Une année qui est passée très très vite. Les années étudiantes me manquent, je ne vais pas vous le cacher. Les soirées débiles de classe, les devoirs à rendre à la dernière minute (oui j’ai toujours été comme ça), le stress des examens, les cours à apprendre par coeur… ça peut paraître un peu bête. Voir ses amis parler des cours, ça te remet un peu dans le crâne que toi, tu bosses et que tu as fait un trait sur tout ça. J’aime mon boulot, j’aime ce que je fais, je découvre des choses et c’est tant mieux. Mais forcément, on repense à nos années à faire les cons autour de soirées pizza/raclette/crêpes. D’où mon titre « Nostalgie »…

Je suis posée, tranquille, je n’ai plus de questions comme « mais qu’est ce que je vais bien pouvoir faire l’année prochaine? ». Non, tout ça c’est terminé. Mon boulot me convient, je ne regrette pas de ne pas être sur les bancs de l’école encore cette année 🙂

Les souvenirs reviennent. Mes anciens camarades de classe que j’ai pu laisser à Lyon ou Draguignan (j’vous aime les loulous) me manquent clairement. D’autres amis rentrent dans ta vie, des gens que tu rencontres ici ou là, qui te font découvrir de nouvelles choses et t’embarquent dans d’autres aventures. C’est surement un peu ça aussi, de grandir. Etre dans la vie active, ça te force à couper un peu les ponts, la distance n’aidant pas.

Et oui, après plusieurs déménagements et un an de boulot au compteur, j’ai enfin ma petite vie posée, tranquillou. J’ai l’impression de me retrouver petit à petit, de remettre les pieds dans les plats que j’avais laissés avant de partir à l’aventure pour mes études.

J’ai enfin de vraies envies de voyages (réalisables maintenant que je bosse), parce que ouais, j’adore les voyages. J’ai revu quelques anciens « camarades » de danse (ouais j’ai fait de la danse, je vous épargne ce moment de ma vie), des gens avec qui j’ai passé de très très bons moments pendant nos voyages (Ukraine, Slovaquie et j’en passe). Evidement, tu ne peux être que nostalgique quand tu revois des gens que tu n’as pas revus depuis plusieurs années…

Niveau photos, Paris, c’est clairement pas le pied. Mais je n’ai pas perdu l’envie de prendre une journée pour me faire un petit trip photo dans Paris ou chez moi. Encore heureux quand même !

Avec tout ce petit bazar dans ma vie étudiante, j’avais un peu mis de côté mes envies de jouer. Non je ne parle pas de Monopoly et de Scrabble, je parle des jeux vidéos et ce qui s’en rapproche. Gamine, je pouvais passer des heures et des heures collée à la console du grand frère… Et c’est un peu ce que je retrouve en ce moment. Les envies de passer une journée entière sur un jeu en me fichant complètement du temps qu’il fait dehors et de l’heure qu’il est. Au final, pendant cette période de « je deviens adulte », j’avais un peu zappé mes loisirs de no life. M’enfin, ne pas avoir de télé pendant plusieurs années, ça te calme aussi à ce niveau là. Gros craquage, achat d’une télé et d’une Xbox, branchement de la Wii éteinte depuis trop longtemps, et c’est la révélation. J’ai l’impression d’avoir 13ans et de me retrouver un peu. Bordel que ça fait du bien. Je regrette même de ne plus pouvoir jouer aux Gremlins sur ma game boy, à Crazy Taxi sur ma Dreamcast, à Sonic sur Saturn ou même à Picsou sur NES… (ouais, surtout qu’on pouvait rien sauvegarder, vous vous en souvenez de ça?)

Et puis tu réécoutes des musiques que tu adorais avant (encore maintenant même), tu repasses dans des lieux qui te foutent la boule au ventre. Tu n’as plus 10 ans, tu as un boulot, une vie à construire, et les questions que tu te poses ne se limitent plus à quel Carambar tu vas pouvoir prendre en cachette (quoi que?).

Au final, on s’en fiche un peu de ma vie, hein. Surtout que ce billet n’a ni queue ni tête, ni début ni fin…